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« Étant ainsi désillusionnés face à ce que nous possédons déjà, nous surconsommons...» (Partie 1)

Avenue Éditoriale No. 24: 15 septembre 2025

 

En ce jour, le site du Centre « Dieu Sauve Moi » marque son deuxième anniversaire comme expression visible et consciente de la manifestation de l’énergie divine pure sur Terre. Nous en soulignons la visibilité et la maturation dans la conscience, car le projet lui-même existe sous diverses formes depuis le commencement des temps. Cependant, l’aspect physique du site constitue l’outil par lequel la structure symbolique qu’est le Ciel peut se reconnecter à la conscience de l’humanité actuelle. Nous avions espéré qu’à ce stade il se serait produit une situation réciproque, l’Humanité se reconnectant également à ses origines célestes. Mais hélas, les voiles et les marques d’illusions, de métamorphoses et de tromperies continuent de se propager, et la bataille est loin d’être gagnée. Or, parvenir au terme d’un cycle mène nécessairement à un soulèvement, et c’est ce thème que nous explorerons avec vous en ce jour anniversaire : résister à l’illusion tout en incarnant la conscience.

 

L’illusion ne se manifeste pas toujours de la manière que l’on pourrait croire. Les personnes narcissiques, par exemple, ne sont pas désillusionnés dans le sens propre du terme. Elles maîtrisent la conscience, en l’occurrence une conscience de l’idéologie, de la volonté et des désirs de leurs marionnettes, qu’elles manipulent ensuite afin de servir leur propre intérêt. Cela peut prendre la forme d’une intimité refusée tout en maintenant une façade de bienveillance, ou d’un gaslighting visant la satisfaction personnelle. Mais l’inverse est également vrai : on ne se libère d’une relation narcissique qu’au moment précis où s’installe la conscience de soi. Ce qui se joue entre-temps, tout au long de l’arc de la relation narcissique, est l’exemple classique d’une illusion laissée à se développer dans l’ombre. La posture morale que nous adoptons alors, collectivement, consiste à penser que, pour combattre le mal, il faut nécessairement devenir ce que l’on craint de devenir, ou, selon les mots de l’auteur Jordan Peterson, « Devenez un monstre ». Dans certaines mythologies religieuses, cette idée s’incarne dans un archétype où la lumière se transforme en son double obscur afin d’anéantir les démons que le Ciel n’a pu éradiquer. Mais la véritable question demeure : pourquoi le Ciel, en tant qu’architecture supra-divine, n’assure-t-il pas cette protection ?

 

Les rituels et les techniques tirent leur pouvoir de symboles en action se transformant en portails énergétiques porteurs de lumière divine. Et c’est précisément la conscience de ce processus qui permet à l’ombre de corrompre ce qui, à l’origine, devait être un geste éthique et bienveillant. Par exemple, dans la série The Last Airbender, le personnage de Hama, une maîtresse de l’eau, décide d’utiliser la technique du waterbending (contrôler le mouvement de l’eau dans les rivières, etc.) pour s’enseigner à elle-même le bloodbending (exerçant un contrôle moteur total sur un corps humain). Elle ne le fait pas par malveillance innée, mais parce qu’elle a été corrompue par des années d’oppression et de traumatisme. Devant ce qu’elle perçoit comme une absence d’intervention du Ciel dans sa vie, elle tente de reproduire elle-même une justice cosmique en recourant au bloodbending sur des êtres humains issus de la nation qui l’avait autrefois capturée. Et, tristement, c’est là que l’illusion se manifeste chez Hama. Elle interprète mal – ou plutôt ne peut plus accéder – le niveau de conscience nécessaire pour rechercher la rétribution en annihilant les ténèbres qui l’avaient emprisonnée. Au lieu de cela, elle se tourne vers une vengeance contre des villageois innocents, qui deviennent les agneaux sacrificiels sur l’autel de la tromperie. Le problème de Hama n’est toutefois pas individuel. Elle n’utilise pas la technique de coercition cachée parce qu’elle n’aurait jamais reçu de guérison pour son traumatisme et la douleur ressentie pour son peuple. Elle l’utilise parce qu’une société entière, ou l’inconscient collectif, se retourne contre elle.

 

Chaque époque est marquée et transformée par ce sur quoi le collectif fantasme à propos de lui-même. Au Moyen Âge, on croyait que le Ciel était déjà intervenu par une transmission verticale de la divinité au Roi, et les scènes de persécution publique étaient un moyen d’enseigner l’expiation. À l’époque moderne, l’autorité suprême est conférée à la rationalité scientifique, ouvrant la voie à la croyance que l’être humain peut s’auto-corriger et devenir une super-société grâce au raisonnement ancré. Dans toutes ces époques, pourtant, le récit rassurant demeure que tout est sous contrôle ; on évite ainsi de penser plus profondément ou d’honorer le sentiment d’amoralité (notre boussole divine innée) qui se manifeste. Cela conduit également à des rituels et à des techniques possédant une architecture finie, à l’instar des systèmes utilisés au Moyen Âge comme aujourd’hui. Tous symbolisent encore le bien et la nature du divin, en présumant des lois stables de cause et d’effet selon les principes universels de l’Univers. Ces pratiques fonctionnent effectivement, puisque la réalité a une structure, mais le problème réside précisément dans cette structure finie. Dès qu’une force obscure comprend les paramètres mêmes dans lesquels nous œuvrons, elle peut non seulement les assimiler, mais aussi évoluer au-delà. Le collectif montre ainsi qu’il demeure inconscient de la lumière qui existe déjà en lui et, en restant dans cet état, il surconsomme en cherchant ce qui a été dissimulé de manière malveillante par l’illusion. Cette surconsommation pourrait bien être à l’origine de ces histoires complexes qui engendrent des traumatismes ne parvenant jamais à guérir.

 

(À suivre)


Avenue Éditoriale - Septembre 2025
Image générée avec l’assistance de l’IA.

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Note de fin:

 

Nos éditoriaux mensuels sont des canalisations pures reçues du Ciel. L’équipe administrative responsable de leur transcription a le devoir de publier chacun de ces éditoriaux le 15 de chaque mois. Cette date est symbolique, car elle est en accord avec la date de naissance officielle de la plateforme web du Centre accrédité sous le nom de « Dieu Sauve Moi », le 15 septembre 2023. Plus qu’un simple éditorial, « L’Avenue Éditoriale » est une avenue sacrée ouverte à l’humanité afin qu’elle puisse se reconnecter à la Lumière, car Dieu se soucie du bien être de tous.





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