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Tout est Juste en Amour et Loi.


(Partie 2 de la série "Étant ainsi désillusionnés face à ce que nous possédons déjà, nous surconsommons...")


Avenue Éditoriale No. 25: 15 octobre 2025


Dans ce qui est perçu comme l’absence d’une tête bienveillante dans l’univers, les systèmes du monde ont développé trois manières de reproduire des hiérarchies de conduite et de valeur qui imitent ce qu’une telle Tête aurait pu instaurer. Ces hiérarchies humaines maintiennent la cohérence, la signification et la linéarité à travers les conduits de l’espace et du temps. Dans un premier temps, lorsqu’une déstabilisation survient au sein des sociétés, nous avons observé que le système recentre instinctivement son noyau d’autorité. Des couronnes aux frontières, jusqu’à la restructuration de la famille, c’est ainsi que les êtres humains sont invités soit à se réintégrer, soit à se retirer des valeurs proposées. Ceux qui se réintègrent avec succès deviennent des observants de la loi, tandis que ceux qui choisissent de s’en exclure totalement subissent le bannissement ou la punition par un jury composé de leurs pairs. Ce cadre de gouvernance binaire engendre généralement la rébellion et la peur (chez ceux qui se retirent) ou la soumission et le désir du bien (chez ceux qui se réintègrent). Ce qui pose aujourd’hui problème dans cette première phase d’imitation des manières de la Tête bienveillante, c’est qu’il existe toujours une perte dans la traduction entre ce qui relève d’une véritable bienveillance divine et ce qui devient, en réalité, coercition, un emprisonnement de l’autre sous l’idée que le Chef d’un État ne peut ultimement choisir que le Bien suprême. Le masculinisme (ou l’antiféminisme) et le féminisme (ou l’anti-masculinité) constituent deux exemples historiques de cette première phase de recentrage de l’autorité. Bien que leur idée centrale soit la recherche d’équilibre et d’égalité, le résultat tend plutôt vers la domination de l’un sur l’autre. La règle de droit, dès lors, n’est pas toujours juste. Dans une deuxième phase, un système qui cherche encore la droiture ressentira une impulsion vers l’apaisement de son peuple. Mais cette étape est tout aussi périlleuse : bien qu’elle naisse de la lumière contenue dans l’amour, elle perd une valeur essentielle : celle de la tempérance, de l’équilibre, de l’harmonie, et donc de la pure égalité. C’est probablement pour cette raison que la troisième phase existe. L’être humain commence alors à se désengager complètement, car ni la loi ni l’amour ne lui offrent ce dont il a le plus besoin pour changer : l’émotion juste.


Si certains aujourd’hui croient en Dieu tandis que d’autres n’y croient pas, on pourrait toujours attribuer cela à l’obscurité ayant voilé les esprits de tous. Pourtant, ce que nous avons observé, c’est que les êtres humains ne se mettent pas instantanément à croire, même lorsqu’ils sont libérés des fardeaux, possessions et illusions qui les tenaient éloignés de leurs chemins. Ils demeurent plutôt dans une terre de liminalité - cet espace entre un passé vécu comme l’Enfer et la possibilité de toucher le Ciel - incapables de lever les yeux ou de les baisser. Et pourtant, leur conscience a évolué. Ils connaissent la loi ; ils comprennent mieux qu’avant la clarté morale. Mais la loi, à elle seule, demeure insignifiante s’ils ne s’en sentent pas magnétiquement attirés. C’est là toute la différence entre connaître la vérité et l’incarner à travers l’expérience vécue.


Cette expérience ne naît pas du contact avec l’autre, même lorsque cet autre est un Maître. À ce niveau, ce que l’on obtient n’est qu’une consommation du savoir du Maître, une consommation des règles de la loi appliquées à sa propre destinée, ainsi qu’une consommation de l’amour qui rend tout cela possible à travers le désir, le manque et le sentiment. Dans cette terre de liminalité, nous créons ainsi des sociétés de dépendance : dépendance envers Dieu pour résoudre le karma engendré par les hommes ; dépendance envers Sa bienveillance pour appliquer la miséricorde aux actes passés ; dépendance envers les figures d’autorité pour tracer nos chemins. Et à travers cette dépendance, nous aspirons à l’amour et à tous ses attributs : l’admiration, la compassion, la bonté, la guérison, la moralité. Mais un amour non tempéré par la règle de la loi n’est rien d’autre qu’une surconsommation, tout comme la loi non tempérée par la bonté de l’amour devient la dépendance même qui nous limite. Tout est en effet juste en amour et en loi, car l’amour doit protéger la moralité de la loi, tout comme la loi doit préserver la clarté de l’amour. Et lorsque les deux sont appliqués à parts égales dans la vie de celui qui a été rendu conscient, l’émotion juste se révèle enfin.


Cette émotion juste n’est pas le désir, mais un besoin structurel de transmission.


L’étudiant ne se tourne plus vers le Maître pour que le savoir soit consommé puis expérimenté, mais pour expérimenter une syntonie relationnelle. C’est alors que la ligne de vérité se révèle comme absolue, car elle est canalisée d’une conscience incarnée à une autre. Le Maître devient un vecteur vivant de cette incarnation, quelqu’un dont la manière d’être porte la cohérence, la signification et la linéarité fondée sur la lignée, reliant ainsi à l’énergie, à la vibration et à la conscience de la Tête bienveillante tant recherchée.

C’est cette rencontre relationnelle, et non la consommation de transmissions, qui conduit à l’initiation à la Voie du Maître. Il en va de même pour la rencontre avec Dieu : il ne s’agit pas tant d’une croyance culturelle ou d’une résonance innée que de notre faim de la juste transmission, une forme à la fois ordonnée et précise (la Loi, ou l’impulsion de façonner à travers la vérité) mais qui ne blesse jamais l’autonomie (l’Amour, ou l’impulsion de guérir et de transformer à travers le sacré).


Tout devient juste en Amour et en Loi.



Avenue Éditoriale - Septembre 2025
Image générée avec l’assistance de l’IA.

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Note de fin:

 

Nos éditoriaux mensuels sont des canalisations pures reçues du Ciel. L’équipe administrative responsable de leur transcription a le devoir de publier chacun de ces éditoriaux le 15 de chaque mois. Cette date est symbolique, car elle est en accord avec la date de naissance officielle de la plateforme web du Centre accrédité sous le nom de « Dieu Sauve Moi », le 15 septembre 2023. Plus qu’un simple éditorial, « L’Avenue Éditoriale » est une avenue sacrée ouverte à l’humanité afin qu’elle puisse se reconnecter à la Lumière, car Dieu se soucie du bien être de tous.





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