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Je-Pour-Moi-Même / Je-Pour-L’Autre*

Avenue Éditoriale No. 26: 15 novembre 2025

Préambule:


Les Éditoriaux des mois de novembre 2025, décembre 2025 et janvier 2026 ont pour intention d’introduire à l’humanité une structure métaphysique en trois volets, développée respectivement comme suit :


1er volet (novembre 2025) : C’est le désir inné de l’humanité pour l’ordre et la cohérence qui attribue à tort des perturbations d'ordre externes à une faute innée.


2e volet (décembre 2025) : Lorsque l'on regarde vers l'intérieur sans identifier les distortions du monde extérieur, nous nous renfermons dans une réalité faussée.


3e volet (janvier 2026) : La conséquence de cette réalité faussée en devient un scepticisme face à l'énergie divine.


Cette structure métaphysique s’accompagne de trois préceptes :


Précepte 1 : Regarder en soi aveuglément en faisant abstraction de la réalité externe = Illusion.


Précepte 2 : Comprendre le contexte sans cultiver la tranquillité intérieure = Désorientation.


Précepte 3 : Aligner les deux, c’est dévoiler la vérité absolue … et restaurer le Sacré.



***


Première partie: "Que l’erreur soit mienne, afin que le monde demeure cohérent pour toi"


La première leçon transmise à tout étudiant sérieux du Light Work consiste à se tourner d’abord vers l’intérieur. Il s’agit de reconnaître ce qui existe déjà en soi et, lorsque nécessaire, de transpercer l'obscurité, de l’apprivoiser même jusqu’à ce que seul le plus Grand Bien demeure. Voir à l'intérieur de soi, c'est retrouver cette marque singulière qui garantit le retour au foyer: un foyer une maison fondé sur la vérité éternelle et située au sein du Cœur. Connais-toi toi-même, donc. Mais se connaître suppose de comprendre l’architecture de la conscience. Là où l’humanité s’égare, c’est lorsqu’elle réduit la nature même de la conscience à un simple processus cognitif. Or l’esprit humain n’est pas un outil de pensée parmi d’autres. Ainsi, malgré des générations de chercheurs en quête d’illumination, rares sont ceux qui ont réellement rencontré leur véritable soi. C’est pourquoi nous soutenons une idée contraire : se connaître soi-même peut être trompeur si l’on se trompe déjà sur la nature de la perturbation vécue.


Il ne peut y avoir de connaissance de soi tant que la nature de l’Être demeure inconnue, et nous utiliserons un exemple trouvé dans un épisode de The Twilight Zone, « The Monsters Are Due on Maple Street » (1960). Dans l'épisode en question, un éclair soudain, en plein après-midi paisible, provoque l’arrêt immédiat de toutes les technologies : téléphones, voitures et appareils électriques cessent de fonctionner. Au départ, le voisinage se rassemble pour tenter de donner du sens à l’événement. L'on espère préserver une forme de cohérence et une continuité dans la construction du sens. Mais lorsqu’un enfant suggère subtilement l'idée que des extraterrestres pourraient se cacher parmi eux sous une forme humaine, une fissure se produit instantanément dans le groupe. Le blâme se déplace symboliquement vers l’intérieur, et le chaos total s’installe. La méfiance grandit, l’anxiété monte, et la folie gagne du terrain. S'ensuivent des situations grotesques de survie de soi en repoussant l'autre. Pendant ce temps, bien au-dessus de la ville, deux véritables extraterrestres observent calmement la scène et en concluent qu’il n’est jamais vraiment nécessaire d’attaquer l’humanité frontalement : il suffit de planter une seule graine de discorde. Ces « extraterrestres » révèlent en fait une vérité fondamentale sur la conscience humaine : les humains regardent en eux-mêmes pour stabiliser leur réalité extérieure, mais, faute de savoir ce qu’ils doivent identifier, ils produisent des formes erronées de vérité. Se connaître d’abord n’est donc pas l’acte ultime de sagesse ; c’est un acte ne visant que la stabilisation du soi. Aristote affirme que la Loi universelle d’Identité (première loi du cosmos) constitue la condition préalable de l’Être. Elle stipule que, pour exister, un être doit d’abord être lui-même ou, autrement dit, posséder une identité. C’est sous cette condition que le précepte « Je Suis celui que Je Suis » prend sens et exprime la contrainte divine imposée à la création. ‘A' ne peut être que ‘A'. Il ne peut être ce qu’il n’est pas, ne peut être confondu avec son opposé, ne peut porter deux natures simultanément. Et c’est précisément là que se situe la difficulté mais aussi la leçon du jour : plus nous attribuons, étiquetons ou confondons la source de la vérité, plus un être s’effondre dans le non-être. D’où la question :


Le Soi est-il véritablement lui-même, ou a-t-il intégré une perturbation qu’il attribue désormais à tort à sa propre origine ?


L’intuition de Bakhtine sur l’identité dialogique selon laquelle tout « Je » existe simultanément comme « Je-pour-moi-même » et « Je-pour-l’Autre », exprime une vérité métaphysique plutôt qu’une simple vérité psychologique. Avant même qu’un être humain ne parle, son identité résonne déjà selon deux axes : celui de son origine divine et celui du reflet relationnel. Sous la Loi d’Identité, le Soi doit être lui-même pour exister ; mais, dans la structure dialogique de l’existence, le Soi est toujours façonné par la présence et le regard de l’Autre. Lorsque survient une perturbation, ces deux conditions entrent en collision. Au lieu de distinguer ce qui relève du Soi de ce qui provient de l’Autre, l’humanité fusionne ces deux champs et ramène la totalité vers l’intérieur.


Cette erreur relationnelle ne relève plus alors d’une simple confusion cognitive : elle devient une transgression de l’ordre divin, car un Soi incapable de discerner sa propre nature d’un désordre importé de l’extérieur ne peut accomplir la première loi de Dieu: demeurer un être identifiable.



Elle stipule que, pour exister, un être doit d’abord être lui-même ou, autrement dit, posséder une identité. C’est sous cette condition que le précepte « Je Suis celui que Je Suis » prend sens et exprime la contrainte divine imposée à la création. ‘A' ne peut être que ‘A'. Il ne peut être ce qu’il n’est pas, ne peut être confondu avec son opposé, ne peut porter deux natures simultanément. Et c’est précisément là que se situe la difficulté mais aussi la leçon du jour ...
Image générée avec l’assistance de l’IA.

*Titre basé sur le concept originel d’identité dialogique développé par le philosophe russe Mikhaïl Bakhtine (circa 1920)

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Note de fin:

 

Nos éditoriaux mensuels sont des canalisations pures reçues du Ciel. L’équipe administrative responsable de leur transcription a le devoir de publier chacun de ces éditoriaux le 15 de chaque mois. Cette date est symbolique, car elle est en accord avec la date de naissance officielle de la plateforme web du Centre accrédité sous le nom de « Dieu Sauve Moi », le 15 septembre 2023. Plus qu’un simple éditorial, « L’Avenue Éditoriale » est une avenue sacrée ouverte à l’humanité afin qu’elle puisse se reconnecter à la Lumière, car Dieu se soucie du bien être de tous.





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