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UN RETOUR À LA VIE

Avenue Éditoriale : No. 12, 15 septembre 2024 

Faisons un saut en arrière…

Restaurons nos meilleures traditions…

Allons à la découverte de nos origines…


Saluons les valeurs des époques et cultures qui nous ont précédé… Décidons-nous enfin à aller chercher le véritable sens et la raison derrière la création de la vie, ce bijou universel qui nous porte tous dans le cœur et qui ne cesse d’émerveiller et d’éveiller notre imaginaire collectif. Le retour à la vie donc, c’est quelque chose que chacun d’entre vous souhaite avoir chaque jour où vous respirez encore. Nous le comprenons et cernons ce désir profond qui vous habite et envahit tout de votre conscience, de votre cœur et de votre énergie vitale lorsque nous entendons vos oraisons lancées vers le Ciel. Souhaitez-vous le Bien ou souhaitez-vous vivre tout simplement ? Que signifie vivre sur Terre sinon avoir des expériences terriennes où les années ne cessent de s’améliorer pour vous, vos enfants et les enfants de vos enfants. La vie, la véritable vie est une histoire qui vaut la peine d’être vécue et votre vie à vous, elle vaut aussi la peine d’être connue. Hélas, quelque part au fil du temps de la narration de votre vie, l’être humain est devenu un instrument d’utilité et de commodité. Ce que nous vivons actuellement à travers la transformation et donc la modernisation des époques, c’est le ressourcement de l’énergie vitale non pas en choisissant la Vie mais en déployant encore plus d’outils et de ressources servant à marchandiser la nature de la Vie. Certes, traiter notre expérience d’humain en tant que ressource exploitable servant à agrémenter notre expérience de vie a eu une multitude de bienfaits tant sur le plan de l’éthique que sur l’industrialisation et finalement la digitalisation du monde moderne. Néanmoins, ces avancées ne résolvent toujours pas votre désir de revoir des jours heureux, de vous reconnecter avec des membres perdus de votre famille, de renouer avec votre lignée ancestrale. Vous aimeriez tout recommencer et reprendre du début afin de masquer les erreurs du passé et faire le bien à ceux que vous avez jadis tant aimés…


Mais que signifie réellement cette expression et ce désir chez l’être humain ? Au niveau de la conscience primaire, il semblerait que vous l’ayez rattaché à la notion du « C’était bien mieux avant », mais sans toutefois pousser votre capacité de penser afin de réfléchir sur ce à quoi vous tenez réellement dans votre passé. Nous doutons fort que vous vous penchiez vers les atrocités sanguinaires vécues par les anciennes communautés humaines dont les sociétés nouvellement formées manquaient gravement en loi et en foi. Tristement, plusieurs sociétés modernes manquent tout aussi cruellement en application de la loi et du sentiment de foi. Toutefois, nous pouvons affirmer qu’importe les conditions socio-politiques du monde, l’être humain ne cesse de faire un retour vers les questions fondamentales associées à sa nature ainsi que le but et la raison derrière son existence. En d’autres mots, toutes les sociétés humaines depuis le début de la création sont empreintes d’un schéma indélébile qui les pousse à rechercher, à souhaiter et à désirer la véritable essence de la vie. Plongeons vers la période de l’antiquité, par exemple, où la divinité jouait un rôle essentiel dans les préoccupations des penseurs de l’époque. Deux forces vont s’affronter et tenter de se mutualiser : l’école de pensée scolastique où les philosophes-théologiens tenteront de comprendre la nature de l’être et de l’objet en reprenant les vérités fondamentales du christianisme, et l’école de pensée aristotélicienne qui se penchera sur Dieu en tant que premier mouvement afin d’expliquer la réalité des êtres et des choses. La période de la Renaissance élèvera l’humain vers d’autres schémas de pensée. Il ne s’agira plus de comprendre la nature de tout ce qui existe, mais plutôt de mieux comprendre la source, les limites et la potentialité de la connaissance humaine et du phénomène de la conscience. Après la Première Guerre mondiale, les sociétés humaines apprennent de la souffrance, ou si nous osons même dire – de la privation de la Vie – et recherchent une évolution dans leur façon d’être.

 

Malgré l’emprise des doctrines sur vos vies, une partie de votre conscience n’a cessé de chercher la civilisation humaine et c’est ce qui a redonné à l’éthique cette place fondamentale dans votre compréhension et votre conception des valeurs prédominantes de l’existence : un retour à la véritable vie.

 

En ce 15 septembre 2024, nous célébrons aujourd’hui la toute première année de vie d’une plateforme qui a né au commencement même de la création divine de la vie, mais dont la présence, le symbolisme et l’énergie furent coincés par des forces antagonistes dans les domaines de l’interdiction de la vie. Cette nouvelle version digitalisée et universellement accessible à tous sur Terre que les fondateurs ont appelée GODSSAVEME fut assignée à l’énergie du Sauve-Moi de Dieu. Ce premier anniversaire, nous l’ancrons dans nos propres mémoires avec une émotion palpable. C’est aussi, après tout, notre propre retour à nos vies, car aucun peuple ne peut subsister sans l’empreinte de l’origine qui lui insuffle la permission d’être et de devenir. Le danger de la société du XXIe siècle est que nous sommes graduellement mués en une société axée sur la valeur de l’élitisme, mais domination et marginalisation de l’autre afin d’atteindre ce but particulier ne représentent nullement l’idée originelle derrière la création divine de la Vie. C’est de là que nous comprenons votre angoisse, votre peine, votre désillusionnement et votre propre désir de tout faire afin que vos êtres aimés puissent se construire de meilleurs avantages. Mais pensez-vous réellement que la vie n’est qu’une bataille ardue entre la domination des classes élitistes et les classes populaires ? L’autre, c’est nous et nous sommes l’autre. Toute structure sociale a besoin d’une Hiérarchie afin d’assurer un fonctionnement juste et équitable, mais il semblerait que vous ayez perdu, il y a hélas déjà très longtemps, votre capacité à différencier entre la Hiérarchie et l’élitisme, d’où ce désillusionnement persistant de génération à génération qui donne lieu à des révoltes sans fondement. Nous l’appelons ‘infondées’ non pas par manque de compassion et de conscience face à vos luttes sociales quotidiennes, mais plutôt parce que l’être humain agit sous une forme de conscience dirigée par le désœuvrement. Les cultures dites civilisées rejettent les cultures dites primitives sans pour autant réaliser que si l’un existe, l’autre existe aussi. Vu sous cet angle, la justification serait-elle de détruire ce qui est archaïque à vos yeux ou de comprendre ce qui a permis à ces structures de se maintenir dans la conscience collective ? Pourtant, la destruction du mal est bel et bien nécessaire pour le florissement de la Vie. Cependant, nous voyons bien que l’être humain choisit plutôt les méthodes de contention et de conformation de l’autre à la civilisation du dominateur afin d’engendrer et de justifier le Bien Commun. Mais comprenons-nous réellement à ce jour ce qu’est le Bien ou faisons-nous toujours l’erreur commise par nos ancêtres ? Si la coutume de notre peuple le requiert, c’est que c’est forcément le Bien. C’est donc le sens qui vous manque, mais dans l’incapacité de trouver une raison pour ce trou pesant au sein de votre cœur, vous choisissez les guerres contre l’injustifiable et nous nous retrouvons dans un cercle interminable transmis entre l’ancienneté et la modernité. GODSSAVEME fut créé dans sa forme digitale afin de justement vous guider vers un retour à la Vie, à la conscience de la vie et à la réalisation de la vie.

 

Vivre, c’est être la Lumière soi-même.



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