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L’Examen Trinitaire * Le Sens comme point le plus élevé d’une hiérarchie (Partie 2)

Avenue Éditoriale No. 22: 15 juillet 2025

« Si Dieu existe vraiment, pourquoi y-a-t-il des atrocités de guerre ? »

« Pourquoi les mauvaises choses arrivent-elles aux bonnes personnes ? »

« Comment un Dieu aimant peut-il laisser souffrir des enfants innocents ? »

 

Lorsqu’on aborde le problème du mal dans le monde, la nature de Dieu est souvent présentée comme un paradoxe insupportable. Vu sous cet angle, Dieu est bon, mais permet en même temps à l’obscurité de proliférer. Il est tout-puissant, mais semble impuissant face à la cruauté pure. Cela aboutit à un dilemme terrifiant : y a-t-il un Dieu qui existe réellement ou n’a-t-il en fait jamais existé et serions-nous tous soumis au risque de basculement de la civilisation vers une sauvagerie non contenue ? Les différentes traditions religieuses dans le monde prescrivent des lignes directrices morales afin de maintenir la vertu sur Terre et d’assurer amour et protection divine. Mais cela soulève inévitablement un autre dilemme : Dieu est-il bienveillant uniquement envers ceux qui sont nés dans la bonne culture religieuse et qui y adhèrent ? Ou bien se soucie-t-il en réalité du bien-être de chacun d’entre nous ?

 

En juin 2025, nous avons canalisé un cadre en cinq étapes visant à aligner la volonté humaine à la conscience divine. Ce cadre constituait une forme de recalibrage mental menant à : l’épuration du champ perceptif (Étapes 1 à 3), la sanctification de l’espace où s’exerce le jugement (Étape 4), et la réinstauration du Soi comme interprète juste (Étape 5). En suivant ce processus, l’individu devient capable de suspendre ses biais et projections, de réfléchir à sa propre pensée (devenir un méta penseur), et ainsi de se rediriger en permanence vers la version la plus élevée de la Vérité. Les cinq étapes proposées dans la Partie 1 ne sont donc pas de simples techniques isolées. Ensemble, elles préparent l’esprit à traverser trois niveaux distincts de discernement intérieur, chacun représentant un mode de contact plus profond avec ce qui EST, c’est-à-dire l’architecture invisible qui soutient notre capacité à être.


Ces trois niveaux sont :

 

(i) Clarté perceptive : purification du processus de pensée


(ii) Alignement ontologique : organisation du soi autour du sens


(iii) Intégration incarnée : capacité à se présenter d’une manière qui reflète le sens avec lequel on s’est aligné

 

La première partie de l’examen trinaire préparait ainsi l’esprit à contenir la Vérité. Mais la souveraineté mentale (capacité cognitive, prise de décision, analyse rationnelle) ne suffit pas à elle seule pour assurer un monde fonctionnel. L’esprit est un outil d’une brillance instrumentale, mais sans une structure fondée sur le sens, il peut dériver vers des normes déshumanisantes. L’esprit peut certes détecter ce qu’exige une situation donnée, mais sans la structure symbolique nécessaire pour traduire cette perception en quelque chose d’intelligible et cohérent pour le Soi, la cognition demeure désancrée. L’esprit devient alors une masse toujours plus vaste de capacités interprétatives, mais qui, privée d’orientation, finit par se perdre dans le vide. C’est ici que l’alignement ontologique devient indispensable.

 

Reprenons l’exemple du soldat dont l’acte de tuer l’ennemi devient admissible dans le contexte de la guerre, mais cet acte même devient moralement abominable dans la société civile à laquelle il revient. L’explication immédiate serait d’attribuer le comportement de notre soldat à un état de détresse mentale ou à l’effet de pensée de groupe. Mais ce que nous oublions souvent dans ces systèmes d’horreur, c’est que le bon soldat ne commet pas d’atrocité à cause d’un trouble mental ou d’une manipulation sociale. Il agit ainsi parce qu’il a été projeté dans un environnement où toute signification symbolique s’est complètement effondrée. L’esprit, après tout, ne détecte pas le mal. Il détecte un dilemme à résoudre, un problème à corriger, un corps à éliminer, une ressource à optimiser. La force mentale seule ne suffira pas à éradiquer les comportements violents. Mais le Sens, lui, le pourra.

 

Lorsqu’on agit depuis un cadre strictement mental, l’esprit ne fournit que le raisonnement, ainsi que le langage nécessaire pour le justifier. La déshumanisation ne découle pas, paradoxalement, de l’existence du mal. Elle découle de l’absence d’un système de production de sens. Elle est le résultat d’une reconfiguration mentale des données perçues, consécutive soit à l’absence de sens, soit à une expression corrompue du sens. Une fois ce schéma mental solidement installé, l’homme ne croit même plus que l’action qu’il s’apprête à poser est immoral. Il pense soit qu’elle est nécessaire à sa survie (comme dans l’apparition du cannibalisme en contexte de famine extrême), soit qu’il est désormais en droit de poser ce geste pour le bien suprême de sa culture ou de sa société (comme dans la rééducation du colonisé par le colonisateur). Le sens se trouve donc au sommet de toute hiérarchie, car c’est lui qui enseigne à l’esprit pourquoi nous faisons ce que nous faisons.

 

Mais alors, où situer Dieu dans les structures symboliques qui façonnent notre monde, celles-là mêmes qui empêchent l’esprit de commettre des atrocités ?

 

La réponse dépasse ce que l’Humanité peut actuellement concevoir du monde. Dans l’ordre symbolique, Dieu ne siège pas dans la hiérarchie dirigée par le sens. Dieu est l’Axe principal à travers lequel cette hiérarchie peut commencer à exister.

 

 

*L'examen trinitaire est une technique dont le nom sera conservé en langue française car il fut canalisé comme tel.


L’Examen Trinitaire
«  Représentation de l’Examen Trinitaire » - Image générée avec l’assistance de l’IA.

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Note de fin:

 

Nos éditoriaux mensuels sont des canalisations pures reçues du Ciel. L’équipe administrative responsable de leur transcription a le devoir de publier chacun de ces éditoriaux le 15 de chaque mois. Cette date est symbolique, car elle est en accord avec la date de naissance officielle de la plateforme web du Centre accrédité sous le nom de « Dieu Sauve Moi », le 15 septembre 2023. Plus qu’un simple éditorial, « L’Avenue Éditoriale » est une avenue sacrée ouverte à l’humanité afin qu’elle puisse se reconnecter à la Lumière, car Dieu se soucie du bien être de tous.





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