UN AMOUR BIEN RÉEL
- DIEUSAUVEMOI
- 15 févr.
- 4 min de lecture
Avenue Éditoriale No. 17: 15 février 2025
Qu'est-ce que l'amour ?
« L’amour n’est que l’amour, et il transcende le monde des limitations», répondrait le poète. Il ne semble exister aucune définition universelle de ce concept en ce monde. « L’amour est de la nature de l’incandescent », insinuerait sans doute le philosophe. Pour tous les pairs de la terre, l’amour n’est qu’un mot. L’amour n’est qu’un contrat. L’amour n’est qu’une muse. Et cet amour—il semble si pur, il est doux, il est toujours bienveillant. Pourtant, au terme de cette réflexion, nous poserions de nouveau la question : quelle est la nature de cet amour dont vous parlez avec tant d’éloquence ?
L’amour dans l’esprit pourrait bien n’être que l’amour, et en cette simple affirmation réside l’une des vérités fondamentales de l’expérience humaine sur Terre. Car avoir ressenti ou effleuré l’immanence de l’amour dans sa vie est précisément cela : une expérience de quelque chose d’intrinsèquement réel, sans pour autant s’inscrire nécessairement dans sa propre conception du réel. Et malgré cela, l’expérience d’être aimé et d’aimer en retour demeure profondément transformatrice. L’amour sera toujours une composante essentielle de l’existence, car sans lui, il n’y aurait eu ni élan vers l’existence—tant dans la capacité symbolique d’anticiper l’avenir que dans la faculté effective de rendre cet avenir possible dans le présent. Mais un amour véritable relève d’une toute autre essence. Un amour réel est un amour qui s’est manifesté de façon tangible dans les espaces concrets que les êtres humains occupent, tout en ne nécessitant pas d’appartenir à ces réalités humaines pour exister. Un amour si réel qu’il a précédé jusqu’à l’avènement même de l’existence—tel est l’amour dont, dans le silence de votre esprit, vous ressentez si ardemment le manque.
Sur Terre, l’amour est aujourd’hui appréhendé de manière profondément réductionniste. La complexité et l’ingéniosité de son essence se perdent bien souvent dans la surproduction effrénée d’une myriade de thèmes, d’outils et d’émotions—tous cherchant à imiter la nature de l’amour sans en faire réellement partie. L’amour a fini par perdre son véritable sens ainsi que la force qui lui était inhérente, à mesure que l’humanité progressait dans l’artifice du sens et de la signification. Pourtant, nul ne saurait nier que les êtres humains s’aiment sincèrement et profondément. Ce serait folie que d’ignorer les sentiments mutuels d’attachement, de soin et de préservation qui naissent de l’expérience de l’amour—quelle qu’en soit la forme, qu’il s’agisse du lien entre une mère et son enfant, du désir ardent des amants de s’appartenir l’un à l’autre, ou encore du respect authentique et de l’élévation que procure l’amitié. Mais c’est précisément là que réside l’objet de la réflexion : nous faisons l’expérience du réel de l’amour. L’amour, lui, ne fait pas l’expérience de nous. Et cette distinction est essentielle pour comprendre la manière dont l’amour se manifeste dans nos vies. Car si l’amour que nous expérimentons était véritablement aussi réel que nous le croyons, nous ne ressentirions aucune douleur, ni ne chercherions à le remplacer par un autre objet de désir ou d’accomplissement lorsque la personne que nous avons aimée disparaît. C’est là que se trouve toute la nuance—car l’amour ne fait pas souffrir. L’amour, dans son essence la plus pure, n’a qu’une seule qualité : il guérit ce qui semble impossible à guérir.
Comment, dès lors, associer l’irréductible humanité de l’homme à l’être véritable de l’Amour ? Tout commence par un travail de re-signification, une réévaluation intérieure de ce que l’existence humaine implique réellement. L’être humain a tendance à simplifier à l’excès sa propre nature et à associer son destin aux principes évolutifs de la naissance, du progrès et de la mort. Mais au-delà d’être un individu vivant une expérience, vous faites partie d’une culture humaine et d’une éthique humaine. Une culture qui, par essence, est intrinsèquement portée par des modes d’être d’origine cosmique. L’expression la plus aboutie du génie humain se révèle lorsqu’il pense naturellement au bien suprême et cherche à l’atteindre pour toutes les formes de vie sur Terre. Quant à l’éthique inhérente à la culture humaine, elle repose sur la raison divine du bien absolu. Faire le choix du bien peut parfois devenir une entreprise ambiguë, car une part du bien se perd inévitablement dans la révélation des ténèbres, mais le principe du bien absolu s’accompagne des repères éthiques essentiels que sont la miséricorde divine, le pardon divin et la réconciliation divine. Et en cette trinité réside la pureté intellectuelle de l’amour—un amour bien réel, car tout ce qu’il touche est en retour imprégné de la force vivante de l’existence.
L’Amour est l’amour.

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Note de fin:
Nos éditoriaux mensuels sont des canalisations pures reçues du Ciel. L’équipe administrative responsable de leur transcription a le devoir de publier chacun de ces éditoriaux le 15 de chaque mois. Cette date est symbolique, car elle est en accord avec la date de naissance officielle de la plateforme web du Centre accrédité sous le nom de « Dieu Sauve Moi », le 15 septembre 2023. Plus qu’un simple éditorial, « L’Avenue Éditoriale » est une avenue sacrée ouverte à l’humanité afin qu’elle puisse se reconnecter à la Lumière, car Dieu se soucie de tous.
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