LA VOIE DES PRIMEVÈRES

Avenue Éditoriale No. 16: 15 janvier 2025

Alors qu’une nouvelle année se profile à l’horizon, l’humanité se prépare à accueillir ses visions, ses désirs et ses espoirs de renaissance. Nombreux sont ceux qui attendent avec impatience de vivre et d’expérimenter un monde tout nouveau et le début d’une nouvelle ère. Ce phénomène demeure un trait prédominant de la philosophie humaine, ancré dans la nature divine de l’Homme. Ce qui est vieux et décrépi doit inévitablement céder sa place à ce qui est jeune et vigoureux. Bien que cela fasse partie du continuum de la vie, ce n’est qu’une expression mineure de la valeur qui réside dans l’existence humaine. La vie est précieuse du commencement à la fin, et l’humain ne naît pas dans le seul but de suivre un cycle qui, progressivement, le rendrait insignifiant pour la communauté et la société auxquelles il appartient. Et pourtant, c’est une expérience que beaucoup de personnes âgées finiront par vivre, à mesure que les racines de la familiarité se désintègrent et qu’une épidémie de frustration se développe dans leur cœur, le tout renforcé par le chagrin.

Au lieu de voir la maturité comme le summum d’une sagesse sacrée, les lignées ancestrales ont transmis aux nouvelles générations tous les outils psychiques nécessaires pour se protéger de l’angoisse que seul le temps peut produire. Pourtant, bien que les aiguilles de l’horloge cliquettent sans cesse jour et nuit, elles ne devraient pas affecter votre capacité à ressentir et à produire du sens. Produire du sens devrait demeurer une expérience tout au long de la vie, une forme de vertu à célébrer autour de soi, même à la fin de la vie physique. Vieillir n’est pas synonyme de devenir insensible, mais de participer à la joie et à la sagesse d’une vie qui a eu du sens pour tous ceux que l’on laisse derrière soi. Vieillir, c’est porter en soi une bougie allumée à tout instant. Les temps troubles qui s’annoncent ne sont pas dus à l’affaiblissement de votre volonté et de votre esprit, mais au fait qu’à un moment donné de votre existence, votre lumière a été atténuée au point de disparaître, et vous vous êtes habitués à vivre une vie où vos questions demeurent sans réponse, et la vulnérabilité, votre positionnement par défaut par rapport à la vie.

Le chemin de la facilité est un exemple symbolique de la manière dont l’humanité échoue dans son rôle de devenir un Patriarche et une Matriarche sacrés au fil du temps. La nouvelle règle du monde moderne est que l’on peut à la fois cueillir la pomme du Jardin d’Éden et la manger aussi. Le nouveau monde semble offrir à l’être humain (ou à celui qui est doué de conscience et d’existence) toutes les possibilités interdites du passé, sans craindre aucune conséquence. On a le droit et le devoir moral de confesser, dans l’espoir d’obtenir l’absolution. Mais en l’absence d’un dialogue entre l’intention consciente/l’acte et la manifestation du désir/influence inconscients, le résultat peut souvent devenir une justice poétique au lieu d’une forme de justice guidée par le divin. C’est l’intention/l’acte de pardon qui doit être sanctifié et aligné avec le bien commun supérieur. Lorsqu’on réduit l’objectif de la vie humaine à la seule recherche de l’épanouissement personnel, cela peut entraîner des conséquences plus lourdes, telles que la perte, la trahison, voire la propre chute de l’individu. Cependant, nous ne postulons pas que la réponse consiste à se sacrifier sans cesse pour le bien de l’autre. Il est essentiel de chercher ce qui est déjà en harmonie avec votre propre essence, car c’est cela qui représente la forme de joie la plus élevée que vous puissiez expérimenter. À l’instar du rocher Kummakivi, qui semble mystiquement s’équilibrer en parfaite symbiose sur une surface rocheuse et symbolise deux moitiés parfaitement complémentaires travaillant ensemble sur le chemin de la moindre résistance.

Malheureusement, le chemin de la moindre résistance dans votre réalité actuelle n’est pas l’idéal que nous souhaitons pour vous. Une vie bénie par la lumière fusionne les énergies entre vous et votre réalité dans une symbiose parfaite pour créer des éléments de bien, de paix et d’harmonie pour vous-même et pour votre communauté. Le chemin actuel de la moindre résistance, ou celui des primevères, utilise la métaphore des primevères comme symbole de régénération, de renouveau et de renaissance au printemps. Cependant, le chemin sans épines des primevères peut apparaître comme une illusion, s’échappant de votre esprit comme la seule forme visible de lumière, servant uniquement à nourrir l’espoir. Mais l’espoir sans la lumière intense de la clarté morale peut mener à la tromperie au lieu de la guérison après la dureté de l’hiver. Ainsi, le véritable but du printemps se perd à nouveau, puisque ce n’est pas la floraison de la première rose du printemps qui est célébrée, mais l’espoir du printemps lui-même. Ce qui est vertueux et précieux se perd dans les airs. Le rôle de l’aspect sombre de l’existence, après tout, est de dissimuler soigneusement ce qui doit être. Le chemin des primevères en est un parfait témoignage, car la floraison des primevères est le premier signe de renouveau à travers le printemps. Bien que son nom dérive du latin « prima rosa » (première du printemps), peu de gens associent encore consciemment ce terme à une « première rose » littérale, le comprenant principalement comme un symbole de l’arrivée du printemps.

La réalité de la vie humaine est que ce don divin d’existence s’accompagne néanmoins d’une responsabilité existentielle. En l’absence d’un amour divin tout-puissant et d’une lumière totale, nous comprenons pourquoi l’espoir devient votre impératif suprême, au lieu de remplir la prophétie derrière votre existence. Hélas, le but préordonné a été rejeté au profit de rationalisations moins intensément spirituelles. Le premier printemps est recherché désespérément, car beaucoup d’entre vous ne se souviennent plus de ce que vous étiez lors de la conception divine. Mais les dilemmes moraux continueront à traverser le monde malgré les progrès humains, les avancées technologiques et la propension intellectuelle. Prenons par exemple votre dilemme social le plus courant. Il n’est toujours pas impératif, d’un point de vue éthique universel et absolu, de prolonger la vie dans des situations où un système physique humain est en train de s’éteindre. Les croyances peuvent varier à travers le monde, mais plus important encore, la clarté morale fait défaut. Une société composée exclusivement d’une conscience humaine qui nie sa nature divine prédispose chacun à tomber dans les mêmes erreurs de jugement. Si tous les êtres humains sont égaux en tout, qu’est-ce qui confère à l’un la capacité de juger de la mort de l’autre, même si toutes les clauses légales et médicales indiquent la nécessité de la mort ? En tant qu’humains, on ne peut juger qu’en fonction du meilleur résultat possible, mais aucune décision ne peut être véritablement juste divinement, à moins que...

Votre appel est celui de la justice en tant que responsabilité divine, car une telle structure ouvre les portes d’un monde plus céleste. Lorsque le futur roi Arthur dégaine Excalibur de la pierre, le récit concerne à la fois le déploiement de son destin et le fait qu’il est celui destiné. Cela témoigne de l’énergie qui ne se libère que lorsqu’elle est en équilibre ou en harmonie avec sa contrepartie. Cela est symboliquement représenté dans le récit ultérieur de la Dame du Lac présentant Excalibur à Arthur, comme faisant partie du droit de naissance divin et de la prophétie qu’il est destiné à accomplir. Dans les deux cas, le motif de ces récits est que seul un héritier légitime peut accéder à l’énergie véritable qui lui est propre. Ce qui constitue l’équilibre et l’harmonie dans le monde, c’est la reconnaissance et la compréhension intuitive que tout n’est pas tel qu’il apparaît au premier regard. Notre rôle, du siège du Ciel, est de renforcer et de protéger vos esprits et vos cœurs, afin que toutes les prophéties émanant de la Lumière puissent devenir réalité pour vous et pour les enfants de notre futur.

Note de fin:

Nos éditoriaux mensuels sont des canalisations pures reçues du Ciel. L’équipe administrative responsable de leur transcription a le devoir de publier chacun de ces éditoriaux le 15 de chaque mois. Cette date est symbolique, car elle est en accord avec la date de naissance officielle de la plateforme web du Centre accrédité sous le nom de « Dieu Sauve Moi », le 15 septembre 2023. Plus qu’un simple éditorial, « L’Avenue Éditoriale » est une avenue sacrée ouverte à l’humanité afin qu’elle puisse se reconnecter à la Lumière, car Dieu se soucie de tous.

« Le Chemin des Primevères » Image générée avec l’assistance de l’IA.

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Nos pensées et observations sur la canalisation de ce mois ci:

Le titre choisi pour cette canalisation était intrigant, car janvier—quelle que soit la région du monde—n’est traditionnellement pas associé au renouveau du printemps. Pourtant, beaucoup d'entre nous considèrent le 1er janvier comme un moment propice pour rechercher l'espoir, la paix, et un nouveau départ pour nous-mêmes et nos proches. Les humains sont naturellement en phase avec les cycles de la nature. Au fond de nous, nous comprenons que la jeunesse mène inévitablement à la vieillesse, et que le passage du temps offre un cadre psychologique qui nous aide à rester connectés et ancrés dans notre évolution. Cependant, vieillir aujourd’hui conduit souvent à des sentiments d'incomplétude et d'absurdité, alors que nous perdons nos familles, amis, et communautés qui donnaient autrefois structure et sens à nos vies. Cela pose problème, car le plan divin de la vie humaine est censé englober une valeur et un sens complets, de la naissance à la mort. Quelque chose a dévié dans notre expérience de la vie, car la sagesse de la vieillesse n'est plus vénérée. Au lieu de cela, nos grands-parents et ancêtres nous transmettent leurs expériences, nous enseignant à protéger nos cœurs de la douleur inévitable de vieillir.

Mais ce n’est pas ce que Dieu avait prévu pour nous ; toute la vie est significative.

De plus, à mesure que la lumière divine en nous s’affaiblit, nous éprouvons des frustrations, telles que des questions sans réponse et une vulnérabilité accrue face aux défis de la vie. Le chemin des primevères, ou le chemin de la moindre résistance, est attrayant mais compromet notre capacité à devenir les Pères et Mères sacrés qui peuvent guider les générations futures. Actuellement, il y a une épidémie de dégradation morale, car nous sommes devenus habitués à prendre ce que nous estimons être notre dû sans réelle responsabilité. Une morale plus profonde est nécessaire, car nous ne pouvons pas permettre à nos désirs inconscients de contrôler nos vies comme si nous étions de simples marionnettes sans structure. Si toute la vie, du début à la fin, est significative, et que des structures naturelles sont en place pour nous guider, c’est cette voie qu’il faut choisir.

Le « chemin des primevères » est ainsi mis en avant comme une route séduisante mais trompeuse qui offre l'illusion du bien-faire. Mais si, dans la société moderne, il n'y a pas de sagesse directrice ni de clarté morale pour orienter le but de nos actions, notre esprit inconscient pourrait finir par diriger nos décisions. Si cet esprit inconscient abrite aussi l’obscurité, des résultats négatifs peuvent émerger, créant un cycle de frustration et d’envie, ou la culture de la débrouillardise dans laquelle beaucoup d’entre nous doivent s’engager pour survivre dans ce monde. L’utilisation métaphorique de la fausse « prima rosa » représente comment la société moderne se concentre sur l’espoir de renouveau (les primevères ont fleuri) plutôt que sur le véritable renouveau (la première rose fleurit). De même, la mention du rocher Kummakivi (situé à Ruokolahti, en Finlande) est venue en canalisation comme une représentation des Meilleures Moitiés (les essences masculine et féminine de l'âme). Les Meilleures Moitiés créent un équilibre harmonieux, car elles sont les aspects les plus naturels de nous-mêmes, mais si les yeux de l'humanité sont voilés, cela peut rester un phénomène inexpliqué.

Mais pourquoi était-il important de nous exprimer cela ?

Principalement parce que nous ne naissons pas dans le vide. Nous ne sommes pas des êtres insignifiants. Lorsque nous avons le don de la vie humaine, il s’accompagne d’une responsabilité existentielle – celle d'accomplir notre dessein divin. Pourtant, tout comme c’est le cas avec le rocher Kummakivi, nous avons perdu notre capacité à comprendre le but prédestiné et continuons de chercher des explications sur la Terre elle-même. Mais tout ne peut être répondu en regardant uniquement à notre propre niveau. Parfois, nous devons lever les yeux pour abandonner le jugement humain et embrasser la compréhension divine, car en le faisant, nous créons un monde imprégné de l’énergie et de l’empreinte du Ciel. Le roi Arthur et Excalibur, le rocher Kummakivi, la prima rosa au printemps… tous nous montrent que le véritable pouvoir et l'énergie qui l'accompagne ne sont accessibles que lorsqu'ils sont en équilibre avec leur juste contrepartie.

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