Codes Fantômes
- DIEUSAUVEMOI
- 15 avr.
- 4 min de lecture
Avenue Éditoriale No. 19: 15 avril 2025
Pourquoi la Vérité finit-elle par libérer, alors même que vous êtes déjà un être vivant et sentient, capable de distinguer entre ce qui est juste de ce qui ne l’est pas ? La Vérité, en soi, ne déforme ni la réalité ni la perception du temps qui se déploie. Mais elle libère, à condition d’être autorisée à se manifester dans sa forme absolue. La Vérité absolue – par opposition à une vérité perçue – est. Elle existe tout simplement, et par cet acte de simplicité, le Tout s’y reconnecte, avec une confiance et une foi totales, reconnaissant en elle le socle de ce que nous sommes, et de ce que nous sommes appelés à devenir à travers l’expérience du vivant. La nature suit son cours. Les graines sont semées et fleurissent. L’humanité devient plus compatissante, et tous les royaumes de la Terre prospèrent dans la perfection d’un écosystème conçu pour que chaque forme de vie soutienne l’autre, de la naissance à la mort – et au-delà.
Ce que la Terre-Mère a toutefois subi, c’est une attaque directe portée à la foi et à la confiance de ses enfants dans l’ordre du monde. L’éthique divine elle-même a été corrodée par des forces mystérieuses, toujours tapies dans l’ombre, et dont les couches n’ont pas encore toutes été dévoilées. Jour après jour, nous levons ces voiles grâce à la mémoire, à la conscience morale et à la conscience éveillée – autant d’outils de l’esprit qui nous relient ultimement à l’Esprit originel : celui d’une énergie équilibrée qui vit dans le Concepteur (Père Divin) et la Porteuse (Mère Divine). Mais pour avoir pu viser le cœur même de la nature éthique, il fallait une compréhension profonde des mécanismes qui assurent, en dernier ressort, la présence du Bien dans le monde. Et c’est ici que la Lumière ne vous a jamais abandonné·e.s. Car même si les mécanismes ont été ciblés, leur fondation, elle, ne l’a pas été. Et c’est de là que surgit déjà une leçon sur la nature de la pureté. Car même si elle peut être déformée ou amoindrie, la pureté, en tant que principe fondamental du Dieu/Tête, ne peut être profanée.
Cela nous conduit à une compréhension partagée: puisque le multivers est mental, les forces obscures ont su instrumentaliser ce principe à leur avantage, en semant le doute, la perte de foi, la défiance et l'altération du système mental. Le cerveau humain, dans sa complexité subtile, fait lui aussi partie de cet univers mental qui crée, transforme, éclaire – et c’est donc à l’esprit que les ténèbres doivent d’abord s’en prendre pour introduire le déséquilibre. La leçon du mois pourrait ainsi être formulée comme un appel à protéger votre esprit à tout prix. Mais cette tâche est impossible sans le rôle primordial du cœur – le vrai penseur. Car si la réalité nous enseigne que certains pouvoirs cherchent à perturber les mécanismes de l’esprit avant même de s’attaquer à l’esprit lui-même, alors le cœur doit devenir la première ligne de défense. Car le cœur est le siège de l’éthique divine. Corrompre l’esprit, c’est altérer sa capacité intuitive à reconnaître ce qui est le Bien absolu, le Juste absolu, la Vérité absolue – mais tout comme la pureté originelle ne peut cesser d’exister, le pouvoir véritable du Cœur, lui non plus, ne s’éteindra jamais.
L’humanité a cependant un problème : les êtres humains exécutent des schémas de pensée gravés en eux, qui relèvent soit de l’inconscient, soit du subconscient. C’est ce que nous appelons narrativement les « codes fantômes » – ces codes invisibles de l’éthique qui influencent profondément ta manière de penser et d’agir en matière de bien et de mal. Si votre cœur a été voilé, que les mécanismes de votre esprit sont attaqués, et que vous avez perdu le lien avec l’éthique divine… est-ce votre ADN, votre culture, votre éducation, votre ascendance, votre unicité qui gouvernent ces façons d’être implicites qui se manifestent naturellement chez vous ? Ou bien êtes-vous la conscience incarnée dans l’humain, mais programmée pour suivre des « codes fantômes » ? Ces codes cherchent presque toujours la conformité morale au sein du groupe dans lequel ils ont été implantés. Voilà pourquoi ce qu’une culture considère comme éthiquement acceptable peut devenir inacceptable ailleurs. Mais cela va au-delà du simple conditionnement social ou du cadre cognitif propre à chaque territoire. Cela illustre un phénomène symbolique : la Bonté elle-même a été ciblée et compromise à un point tel qu’on doit désormais se fier à des codes environnementaux pour adopter une conduite appropriée. Et cela, c’est une limitation grave de la capacité de votre humanité. Car être humain, dans sa dimension la plus profonde, c’est être foncièrement – et divinement – éthique.
La solution au plus grand problème du monde ne réside pas simplement dans l’amour du prochain comme de soi, mais dans le retour à une intégrité épistémique : cette capacité à savoir – et à croire en ce que l’on sait – parce que ce savoir est relié à l’esprit divin lui-même. Sommes-nous en voie de retrouver cette solution ? Peut-être, si nous restons vigilants face aux fantômes qui, métaphoriquement, absorbent notre véritable énergie – car vos yeux ne se limitent à que ce que votre esprit et votre cœur sont capables de projeter dans la réalité.
La foi, dans sa forme actuelle, n’est pas nécessairement la clef tant recherchée. Mais la confiance, elle oui.

***
Note de fin:
Nos éditoriaux mensuels sont des canalisations pures reçues du Ciel. L’équipe administrative responsable de leur transcription a le devoir de publier chacun de ces éditoriaux le 15 de chaque mois. Cette date est symbolique, car elle est en accord avec la date de naissance officielle de la plateforme web du Centre accrédité sous le nom de « Dieu Sauve Moi », le 15 septembre 2023. Plus qu’un simple éditorial, « L’Avenue Éditoriale » est une avenue sacrée ouverte à l’humanité afin qu’elle puisse se reconnecter à la Lumière, car Dieu se soucie de tous.
Commentaires